Publié dans Politique

Technologie - Madagascar au cœur des Assises de la Transformation digitale en Afrique

Publié le vendredi, 19 mai 2023

Miser sur le capital humain. C’est par ce principe que se tient présentement les Assises de la Transformation digitale en Afrique (ATDA) au Novotel Ivandry. Cet évènement panafricain, co-organisé avec le ministère du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et Télécommunications malgache, en est à sa douzième édition. Et ce, avec une programmation plus enrichie que les précédentes notamment avec la mise en place d’un village numérique pour deux jours d’Assises. « Le numérique pourrait représenter 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne d’ici 2030, il apparaît crucial de former les jeunes dans le secteur des nouvelles technologies. 

Outre favoriser leur employabilité, leurs compétences numériques leur permettront pleinement de participer à l’économie numérique du continent dont l’essor fulgurant, depuis plusieurs décennies, est synonyme de nombreuses opportunités », explique le Président de la République. En effet, de nombreuses voix soulignent l’importance que revêt le capital humain dans la croissance socio-économique de l’Afrique. Jeune, dynamique, ambitieuse et de plus en plus adepte des nouvelles technologies, celle-ci est de fait porteuse de nombreuses opportunités. Dans un continent où plus de la moitié de la population a moins de 25 ans, l’Afrique dispose d’un vivier de talents. Mais cette forte croissance démographique est à la fois synonyme d’opportunités et porte parallèlement en son sein un certain nombre de défis parmi lesquels figurent l’éducation et l’employabilité. 

Atout malagasy

« La valorisation du capital humain est déterminante dans le processus du renforcement de l’inclusion économique et sociale. En choisissant cette thématique pour la 12ème édition des ATDA à Madagascar, l’objectif est double. Il s’agira d’abord, d’orienter cette valorisation dans un contexte marqué par une pénurie de compétences de façon générale et dans le secteur numérique en particulier. Mais également, d’insister sur le rôle central que pourrait occuper le continent africain qui concentre la population la plus jeune au monde », affirme Mohamadou Diallo, fondateur des ATDA. Par ailleurs, de par son caractère insulaire, trait d’union entre l’Afrique et l’océan Indien, la Grande île a placé le développement numérique au cœur de ses plans de croissance. La jeunesse de sa population, 64% ayant moins de 25 ans, et le fort potentiel en termes de création d’emplois auxquels s’ajoute une connectivité internet à très haut débit sont autant d’atouts permettant à Madagascar d’atteindre l’objectif de transformation numérique de son économie. Et ainsi de se positionner comme une vitrine numérique de l’océan Indien. 

Coup de projecteur

« Le choix de la thématique autour du capital humain semble évident pour Madagascar, car il s’agit de l’une de nos principales forces. Une population jeune, dynamique et de plus en plus connectée est un véritable atout. Pour révéler tout son potentiel, elle se doit d’être accompagnée, soutenue et formée. La tenue des ATDA à Madagascar est ainsi l’occasion de donner un coup de projecteur sur les initiatives numériques de l’Etat malagasy et de souligner l’attractivité de la destination pour l’écosystème de l’économie numérique », conclut Tahina Michel Razafindramalo, ministre du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et Télécommunications mais aussi président du comité scientifique des ATDA. Cette 12ème  édition des ATDA abordera ainsi la question de la valorisation du capital humain africain, mettant notamment l’accent sur la gouvernance, la volonté politique et la mise en place de partenariats public-privé. Il sera également question de s’interroger sur l’intégration régionale, la valorisation de cette jeunesse ambitieuse sur le marché international de l’emploi. Et ce tout en accordant la part belle aux métiers d’avenir dans le secteur de la tech et la popularisation de nouvelles formes de travail.

 

La Rédaction

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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